J’aime pas les cornichons. C’est ce qui m’a souvent différenciée, voire exclue de certains groupes.
J’ai 29 printemps et j’aurais préféré me compter en automne.
Le problème pour certains, c’est que j’écoute Vincent Delerm et danse en culotte le matin sur Joe Dassin. Pour d’autres, c’est plutôt que je rigole trop fort ou chouine pour un rien.
Si t’as besoin de savoir, éventuellement, je suis Cancer ascendant Cancer, du coup je suis compatible avec tout le monde sauf moi-même.
Mais c’est dans les meilleures guerres civiles que j’écris les plus beaux textes.
Je fais une étude sur les gens qui commandent la Hawaïenne à la Pizzeria.
Je me suis longtemps repérée dans Paris grâce aux Monoprix.
Sinon dans la vie, j’écris.
Un livre.
Si tu veux savoir de quoi ça parle, je citerais juste Buridane « Je parle des soirs où tu te couches et tu voudrais qu’ce soit le dernier, je parle des matins où tu te lèves tu voudrais qu’ça s’arrête jamais. »
Pour la presse féminine.
Essentiellement en psycho, sexo et maman. Je sais donc changer une couche et je peux tenir un débat sur le Bisphénol A.
Je me demande souvent si je dois refaire une frange. Je sais que si je craque, je la regrette, et tant que je tiens, j’ai une raison de me lever le matin. Après le café, et l’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai.
Sinon, ce qu’il y a de joli en moi, c’est que j’aime en grand et ne sais détester qu’à moitié.
Bienvenue ici-bas, et comme le chante si bien Buridane (toujours) : je parle en disant je, j’ai rien trouvé de plus honnête.