Le blog d'Ovary

Si elle n'existait pas vous l'auriez inventée

Parfois, j’voyage en première classe

Et après réflexion (et long voyage) je conclus que mon voyage en train, c’est un peu comme un voyage amoureux (non, ce n’est pas pour copier sur GCM… roooh c’est pas beau comme sigle, je rectifie… ce n’est pas pour copier sur Grand Corps Malade)

Mais voilà, aujourd’hui j’ai voyagé en première classe. Tout en rêvant d’amour(L’est cul-cul cette fille). Et j’vous le dis moi, un voyage amoureux, c’est d’la première classe.

Un voyage amoureux, c’est simple :

– C’est rouge. Parce que l’amour, c’est rouge, parce que quand vous pensez « coeur » vous pensez « rouge ». Parce que quand vous pensez « rose » vous pensez « rouge » (l’est logique cette fille, c’est fou).

Et les sièges en première classe, ils sont rouges comme l’amour. L’amour, c’est d’la première classe.

– En amour, on ne sait jamais où on va attérir. D’abord on court, parce qu’on le veut. Puis finalement, on n’est pas sûr de trouver sa place. Puis… puis, on en a une qui s’ouvre à nous.

Et bien tout à l’heure, j’ai couru, j’ai couru, j’ai failli le louper le train. Mais je l’ai eu. J’étais debout, j’étais errante. Les fesses qui s’ennuient quoi (L’est dégueu cette fille). Jusqu’à ce que la première classe m’ouvre ses bras… L’amour, c’est d’la première classe.

– L’amour c’est moelleux.
Non, mais c’est vrai.
Ok, les mecs mous, ça puent grave. Mais l’amour c’est moelleux quand même. Dans les mots (de temps en temps on tolère on a dit), dans les gestes (doux, répétitifs). Bref, l’amour c’est moelleux, c’est fondant, hum, comme les moelleux au chocolat en fait. Ca fond, c’est chaud, c’est bon. (L’est molle cette fille)

Ben dans le train tout à l’heure, mon siège première classe, il était extrêmement moelleux. L’amour, c’est d’la première classe.

– L’amour, c’est grand.
Comme le ciel, je t’aime grand comme le ciel. Si, c’est vrai. Grand comme le ciel.
On dit tous ça, non ? L’amour, c’est grand, c’est large. On y case des projets, on s’asseoit côte à côte pour rêver, pour voir toujours plus grand. (L’éspère grave la fille)

Et bien tout à l’heure, mon siège de première classe, il était extrêmement large. L’amour, c’est d’la première classe.

– Quand on est amoureux, on est presque seul au monde. Bien sûr qu’on le voit le monde autour, mais… mais c’est différent. On est un peu dans son délire. (L’est dans son délire la fille)

Et tout à l’heure, dans la voiture première classe, j’étais presque toute seule. L’amour, c’est d’la première classe.

Je vous le dis moi, l’amour, c’est un voyage en première classe. Accrochez-vous, au wagon, au contrôleur, aux rideaux (mais pas les verts, les rouges hein, ceux de la première classe). C’trop beau l’amour (L’est peut-être amoureuse cette fille).
Accrochez-vous, parce que ça vous le coup. (Par contre faites gaffe, on va être emmerdés dès demain soir !)

Darling

Au début, on rit. D’un rire nerveux, très nerveux et on en a conscience. On rit comme quand on stresse, on rit comme quand on sait très bien qu’on est rongé de l’intérieur.
Je le trouve extrêmement propre ce film, extrêmement digne.
On verse sa petite larme au début, et c’est dingue, parce que le voisin aussi. Et le voisin du voisin aussi, peut-être bien.

J’ai envie de citer tel passage ou tel passage, de planter ici mes réactions, de décrire le film, les scènes choquantes, les scènes agressives, les scènes trop bonnes. Mais je m’abstiendrais, j’attendrai. Parce qu’il faut le voir ce film, parce qu’on en sort tout drôle.

Même si je ne peux pas tellement retranscrire de mots, de paroles, d’images de ce film et de ce scénario, je peux toujours vous remettre ce qui parait dans la bande-annonce et qui, quand vous le revoyez en grand écran, vous bouleverse, vous brûle la gorge et vous laisse encore plus faible qu’auparavant :

« Elle est impossible à dire la vérité… si j’enlève la brod’rie, il reste que la merde… et la merde, ça n’intéresse personne. Les gens, c’qu’ils veulent tous, c’est des belles histoires avec des gens Beaux… la merde des inconnus…, tout l’monde s’en fout. »

Tout l’monde s’en fout.

Changez un homme : achetez-lui du Gel Douche

Et c’est carrément révolutionnaire, si si.
N’ayant rien à faire aujourd’hui pas envie de réviser toute la journée, j’ai pris le temps monstre de me stopper devant les Gels Douches Masculins. Comble de surprises et d’idées ! Changeons les hommes mes cocottes.

Achetez Axe Change de Peau.
Celui-ci, il a le mérite d’être clair. L’homme se lave, il change de peau (au sens figuré n’est-ce pas). Voilà ce qui accompagne le flacon : « Tout nouveau, tout beau, attention elles veulent ta peau »
Lassée d’un homme ancien ? Il deviendra nouveau.
Lassée d’un homme vilain ? Il deviendra tout beau.
Lassée de ne plus le désirer ? Vous allez vouloir sa peau. (Puis vous lui ferez la peau si les autres filles l’entourent un peu trop…).
Mais bref mes cocottes, ce Gel Douche là, c’est pour les grandes lassées, perpetuelles lassées, qui ont besoin de changement !

Achetez Axe Thai Massage
« Libère les tensions de tes muscles (…) » : le pauvre petit, il a des tensions.
« (…) et sois prêt à passer à l’action » : ce gel douche me parait alors indispensable si vous êtes en recherche d’un homme vif, performant, qui ne s’endort pas quand vous dites que vous avez la migraine.
Et attention mes cocottes, comble du comble (Je ne fais que citer) : « Pour de meilleurs résultats, demande un coup de main sous la douche ». Ce gel douche donne des conseils !
Lassée qu’il ne vous propose pas des lieux exotiques ?
Lassée qu’il ne prenne pas d’initiatives innovatrices ?
Ce Gel Douche peut s’avérer être splendide.

Achetez Mennen Excitant
Dans la même lignée d’esprit, ce gel douche, pour faire simple, l’excite.
Tout est bon à prendre.

N’achetez pas Mennen Glaçon
On m’a toujours dit que le froid et les garçons, dans un lit, sous la douche, où vous voudrez, ça ne faisait pas bon ménage.

Achetez La Gamme Adidas
Si vous avez un homme pas très sûr de lui. La gamme assomme avec ses noms tels que « Victory », « Team Force ».

Achetez Axe Vice
Un des petits derniers. Je cite « Parfum envoûtant qui dévergonde les filles sages »
Lassée d’être coincée ? Faites lui-vous un cadeau.

Achetez Axe Pure
Pour une peau Sexy.
Marre de ses boutons dans le dos ? (Youpi, vaut mieux être coincée)

Achetez Axe Re-load
Il revitalise et donne la pêche en toute circonstance. Chouette, il ne dormira plus devant vos séries cul-cul. Chouette, il ne dormira plus devant votre mère. Chouette, il tiendra tous les cintres-fringues-je-vais-tout-essayer à Zara.

Achetez-lui du Axe Boost :
« Remue le corps,
éveille les sens, mets dans l’ambiance ».
Donc mes cocottes, si vos Hommes n’est pas très Dancing, s’ils sont un peu mous du bassin, s’ils
n’ont pas le rythme, offrez-lui ce Gel Douche : à vous les nuits de folie à danser avec
un homme qui remuera son corps, qui sera éveillé tel un grand béat sur la
piste, qui sera dans l’ambiance quoi !


Achetez Axe Lendemains Difficiles
« Sauve votre matinée (…) » Merci
« (…) Après nuit courte et agitée »
Ba oui, s’il a un peu trop dansé.

Bon, vous remarquerez mes cocottes que la Gamme Axe les entretient drôlement. Elle peut vous le changer, c’est sûr. Surtout avec les déodorants. A la suite par exemple, leurs petits noms sont « Pulse » « Touch » « Phoenix », qui traduits et emmêlés à ma façon donnent en quelques sortes « Impulsions et toucher d’un génie »
N’attendez-plus (Je leur fais de la pub, c’est dingue)

Mais vous savez côté nana, c’n’est pas toujours mieux. Je me suis juste arrêtée en riant (seule) sur le Bourgeois « Sensation rosée du matin ». Ben oui quoi… Bonjour Chéri, j’viens de me lever, direction l’herbe humide, j’me suis roulée dans la fraiche rosée du matin, hum, des petites gouttes de campagne, rien de tel… câlin chéri ? »
Ce à quoi il répondra : Mennen Glaçon, vite-vite-vite.

Sinon vous savez, il existe tout un tas d’autres solutions pour changer un homme. J’pense qu’on peut chercher par l’alimentation. Promis, me renseignerai. Et promis, si faut tester les Activia Muesli, j’commencerai. Consciente que ça fasse fuire… Hum après cette petite rosée du matin, j’mangerai bien un Activia Muesli… Le genre de situation où on s’autoblague drôlement.

Allez, bon changement !

Il y a des jours où on s’autoblague

Je me suis drôlement autoblaguée aujourd’hui. Le principe de l’autoblague ? Se faire des blagues pardi ! Mais attention, pas le genre de blagues drôles (je sais, c’n’est pas logique). Mais le genre de blagues au sens de farces. C’est drôle en fait quand t’es pas d’dans. Mais comme en gros, tu t’autoblagues, t’es d’dans (ça, c’logique).

– Hum, ce matin je prends ma petite twingo. Vous comprenez bien que c’est génial, que ça me rend joyeuse-heureuse-amoureuse-on-se-marie-quand-tu-veux. Donc bon, direction la gare en pleine forme. Garée. Je sors de la voiture, je l’admire quelques minutes (de trop) et je file vers le quai. Puis je cogite. Encore. Encore un peu. Et lumière : j’ai oublié ma carte de transport chez moi. Celle avec les étiquettes de pommes, oui. Grand malheur ! Ben oui, grand malheur. Comment vais-je faire pour manger ma pomme si j’peux pas coller l’étiquette ? J’vais quand même pas les avaler (la pomme et son étiquette). Attention Twingo, on va voir ce que t’as dans le ventre. Le train est dans quinze minutes, on a donc dix minutes environ pour faire un aller-retour (à cinq kilomètres… l’aller). Ben ma Twingo elle m’a impressionnée. J’ai eu la carte, aucun feux rouges (y en a pas sur ma route en fait), aucune mamie-je-roule-pas-pressée-je-me-suis-levée-un-peu-plus-tôt-que-d’habitude-ce-matin, et j’ai eu le train. Mais j’ai suée quoi, j’ai couru, je me suis énervée, j’ai stressé. J’appelle ça de l’autoblague. M’amuser avec moi-même. N’importe quoi cette fille.

Et ma pomme fût délicieuse.

– Hum, ce soir dans le métro, à la recherche de ma carte de transport (encore elle). Puis à la recherche du portable. Main au fond du sac, je fouille, je fouille. Je le sens et je l’attire vers moi. Il ne vient pas seul cet imbécile. Et en plus, l’a pas tapé bas le coco : il a ramené une culotte. Oui, une petite culotte. Noire. Belle et simple. Dont je suis l’unique propriétaire. Ni une ni deux, je réagis vite (plus vite que pour réaliser l’oubli de ma carte de transport ce matin). Je la fourre bien au fond du sac, envie de rire, je me suis fait une sacrée autoblague là. Mais mystère autour de cette petite culotte (propre). Je fais un petit effort pour me souvenir. Et je me souvins : ce week-end. Attendez, c’est gentil comme explication. Dimanche aller-retour à la campagne où j’avais prévu mon footing en arrivant. Mon jogging et un tee-shirt déposés sur la plage arrière de la voiture. Une culotte (noire, belle et simple. Et propre) et un soutien-gorge de sport fourrés dans un sac. La culotte devant servir à l’après-course évidemment. (Quelle organisation). Le sac lui-même fourré dans le sac à main. Aujourd’hui, j’en retrouve une pièce suspicieuse : la culotte. Parce que j’n’ai pas couru dimanche au fait (chamboulement d’organisation, oui quelle organisation !). La grande question (qui va m’apporter d’autres autoblagues j’en suis sûre) est : et le soutien-gorge, il est où ? Avec le petit sac qui servait de fourre-tout ? Ca craint un peu.
Voilà comment je me suis autoblaguée avec une culotte ligne 14.

Si j’m’ennuie ce soir, je m’autoblague.

En passant

En passant, une grande petite liste (j’ai un train, oh) de quelques trucs qu’il ne faut pas que j’omette de vous dire. Parce que figurez-vous qu’en vivant des petites choses au quotidien, je fais un effort intense de mémorisation pour retenir ce qu’il se doit d’être retenu…

– L’autre matin, sous la douche, je me suis fait une blague. Vous connaissez celle du H de Hawaï ? T’es comme le H de Hawaï tu sers à rien… Bon et bien, moi grande traumatisée par l’orthographe des yaourts (ça me tue de ne pas mettre le t), j’ai fait une petite blague : T’es comme le H de Yaourt, t’existes pas ! Hum, j’aimerais pas me la manger (l’est trop nulle)

– Dans un quart d’heure, je démarre ma twingo. Ma vie est comme neuve.

– Dans l’article précédent j’ai oublié « La première fois qu’on s’fait larguer » et « la première fois qu’on largue », surtout qu’à 16 ans ou 17 ans, c’est quelque chose de vachement pathétique (et drôle) et de terrible (et hilarant) donc là j’m’en veux un peu d’avoir zappé quelque chose d’aussi… pathétique-drôle-terrible-hilarant.

– Ce week-end j’ai été à la campagne (la pure) et j’ai vu des vaches (les vraies). Et j’ai vu des champs (J’ai pensé à l’Activia Muësli). J’ai vu des grands-mères, des grands-pères, des cimetières (une partie de la population non négligeable finalement, il y a plus de partants que d’arrivants). Mais peu importe, c’est tellement bon de les voir, de penser à Paris et ne plus l’aimer. Comme j’expliquais à ma mère, ce que j’aime dans Paris (pour l’instant la seule chose qui a agrémentée mes rêves d’enfants quand je pensais à la Capitale) ce sont les lumières. Et bien force est de constater qu’à la campagne, y a des lumières. Attendez, vous croyez quand même pas qu’ils vivaient dans le noir ? En prenant l’autoroute pour rentrer, y avait plein de lumière : TOTAL, Gazole, Sans Plomb… Hum, je vais y rester dans cette campagne, enfin trop tard… j’ai revu l’air de Paris… (le faux)… le métro… les animaux qu’il n’y a pas… (quoique parfois)… A Paris, les Activia Muesli, y sont dans des rayons de supermarché !!!

Bon, trève de plaisanterie (oui, vous êtes restés sur le H de yaourt), une twingo m’attend…!
Bonne journée !

J’me souviens, j’étais une princesse

La première fois que l’on embrasse un garçon crapaud.
C’est pendant un slow, on rougit un peu et on a peur que nos dents se cognent. D’ailleurs elles se cognent. On continue de tourner sur soi-même sur cette chanson des L5 qui dit « Prends mon âme et je sécherai mes pleurs, prends ma vie et… je ferai ton bonheur, laisse-moi te garder près de moi… »
On croit que l’amour ça va être tip-top, que ça s’arrêtera plus.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on voit le ciel le plafond.
C’est un après-midi parce que le soir on n’a pas le droit d’être à deux dans la même chambre. On cherche le ciel et on voit le plafond. On s’regarde dans les yeux en tremblant. Ca tiraille, ça fait du bien, ça fait pleurer, ça rend ivre. On se dit voilà. Et ?
C’trop beau va. Et on s’marre sur le même oreiller.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on comprend que la complicité passe avant tout avant le physique.
On s’fait une bonne vieille blague et on se sent bien. Finalement je deviens mature dis-donc, parce que lui, je le garderais bien près de moi. Je le cherche partout du regard. Je le guette et j’essaie d’être une petite rigolote aussi. On partage une même chanson. On révise, on s’échange des photos.
On se dit tout, on se dit amis et puis un jour on s’enroule comme par bonheur, euh, comme par erreur.
Mais on est bien.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois que l’on pleurniche déprime pour un garçon.
On écrit dans son journal intime qu’on l’aime plus que tout mais que cet enfoiré a dragué Josette quand on essayait en vain de mettre du mascara. Piquer à maman. Et du rouge à lèvres. Piquer à Jocelyne qui l’a piqué à sa soeur. On veut aller au cinéma ce soir parce qu’il y sera, parce qu’il vient avec son scooter. Et on veut se faire belle. Mais en attendant on verse des larmes sur une chanson de Céline Dion. Parce qu’attends quoi, c’trop grave…

Et on espère encore.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on vit une histoire digne de celle de notre vie.
On le regarde autrement même si on en n’est pas vraiment amoureuse. On partirait partout avec lui. Il nous fait rire, et en plus, comble du comble, il est beau. On passe des moments magiques, on voit Paris, on voit les lumières. On connait le froid, les boules de neige, le chaud, les projets, les je-tombe-à-l’eau-d’ailleurs-je-me-suis-noyée. Il roule vite et il nous rend nous-même.
Et on y croit.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on était une première fois.
On prend son pied et on le trouve vraiment pas mal. Alors on s’interroge… pourtant on est la première dans ces beaux draps, d’ailleurs il respire notre cou comme un dingue… d’ailleurs il ne nous oubliera jamais vraiment.
Alors on s’attache et on laisse sa marque.

Et on espère.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on a un mec un homme dans les trippes.
On ne sait même plus l’expliquer. On est là, on est près de lui. Il finit nos phrases, il nous rassure. Il nous aide, il nous écoute. Il dit qu’il est bien, il dit qu’il ne faut pas chercher plus loin. Et il s’endort la main dans nos cheveux, en parlant dans sa nuit, en avouant qu’on est dans un coin de sa tête, mais dans le mauvais coin de la France.

Et on y croit un été sur deux.

J’me souviens, j’étais une princesse.

La première fois qu’on fait un petit bilan, qu’on y repense, ça laisse comme un drôle de goût. J’étais une princesse, tous ces temps. J’étais leur princesse, tous ces jours.
La première fois qu’on a peur, la première fois qu’on tremble, la première fois qu’on hurle, la première fois qu’on aime, la première fois qu’on y croit, la première fois qu’on évite… ça m’rend toute chose tout ça. A quand la prochaine fois…

Veux être une princesse moi…

La grande classe

Bon, vous savez pas… Mercredi un de mes profs s’est drôlement fâché. Ca disait quelque chose comme ça « Je m’en fous que vous vous en sortiez dans d’autres disciplines, je m’en contrefiche. Si vous merdez dans ma matière, je vous colle, vous ne validerez jamais. Peu importe, mais vraiment peu importe que vous sachiez faire d’autres trucs ailleurs, vraiment… »

C’est con, parce que tu sais Monsieur, moi y a un tas de trucs que je sais faire :
– Mon lit
– Les mots fléchés du 20 min (pas trop le Sudoku)
– La gueule (et bien)
– Les additions (et autres types d’opérations)
– Mes ongles (même la French Manucure)
– Des nattes à une vitesse phénoménale
– Epeler « Maintenant » très vite (je m’entrainais avant de dormir quand j’étais petite)
– M’incruster.
– Le grand écart droit.
– Le grand écart gauche.
– Chanter à la Claire Fontaine avec les consonnances de toutes les voyelles, et je préfère en « i » ( I li Cliri Fitine, I n’illi primini, j’y trivi li si binne qui j’y m’y si bigni…)
– Etre à l’heure.

Tu vois Monsieur, j’en ai des capacités. Surtout qu’en ce moment, je suis dans ma période E.V.O.L.U.T.I.O.N alors bon, faut pas me dire des choses pas-gentilles-gentilles et décourageantes comme ça, même si tout l’amphi était concerné… Je vais exceller dans ta matière Monsieur du coup, et puis après je pourrai rajouter à ma liste :

– Faire florès en Ikinimie Itirnitinile. (Oconomo otornotionol… Acanama Acarnatianal)
(C’est bon je m’amuse, Oh)

La classe, la grande classe.

Si,si, je progresse dans la vie

Oui, et de la bonne progression. Je fais des trucs de grands, je monte un peu mon regard pour m’imposer et pour être sûre de moi. Je m’ouvre.
Si, si. La preuve :

– Depuis hier soir, je goûte aux Activia Pruneaux.
– Je prends le métro toute seule.
– Je ne confonds plus ma droite et ma gauche.
– Je ne fais plus, mais alors là plus du tout, la tronche quand je râte une interro.
– Je sèche les cours (comme une rebelle, fière de moi)
– Je ne dépends plus des mâles en puissance (ou pas puissance ou puissance niette-zéro-t’as-vu-un-mec-ici-toi-?)
– Je trouve ça bien les « Berlingo » (faux-cul)
– Je n’ai pas gratté mon bouton infernal depuis deux jours. (menteuse)
– Je n’ai pas interrogé ma messagerie dix fois aujourd’hui en attente de petits messages, juste trois fois ce matin, trois fois ce midi, deux fois ce soir.
– Je veux tester le semi-marathon (genre)

Globalement vous voyez bien, j’avance.
Doucement.

Par contre si je continue à interroger ma messagerie sans cesse sans ne rien r’cevoir, vous comprenez bien que le stress va monter, le bouton se gratter (par magie), après vais faire la tronche parce que sans Activia Muesli j’ai du mal quand même, pruneaux c’est du substitut, mais du substitut moyen-moyen.
M’en fous y en a que deux par lot de douze.
Ah d’ailleurs, en parlant de yaourtH, vous rendez-vous compte que j’ai appris que ça s’écrivait sans H ? Yaourt ? C’est vrai ? Je suis outrée, non mais vraiment.
Une fille qui parle de yaourt toute la journée en merdant à mort sur l’orthographe de ce qu’elle chérit tant, c’est super honteux. Garder la tête haute, assurer, assurer. Evolution, on a dit Evolution Ovary, on a dit P.R.O.G.R.E.S.S.I.O.N.

Notez l’évolution suivante : Michalak n’est pas cité une seule fois dans cet article. Cette dernière remarque compte pour du beurre (s’il vous plaît).

Je roule

Bon, le B******* est parti avec le Polonais. Où, je ne sais pas, en France, en Pologne, comme il voudra. Quel soulagement. Deux ans de galère avec cette voiture, deux ans à assumer au maximum. Je ne l’ai même pas regardé partir (ils regardaient tous par la fenêtre).

Et alors attention, nous sommes partis à la recherche d’un véhicule de remplacement. J’ai donc exigé trois petites choses (trop bien minimes) :
– Tout sauf ce qui pourrait ressembler de près ou de loin (ou de très loin, ne négligeons rien !) à un utilitaire, une fourgonnette, un toit carré, une voiture de boulanger ou d’esprit-campagne-le-chien-a-dégueulassé-ta-banquette-Simone.
– Tout sauf du blanc. Noir, bleu, rouge. Gris je tolère, attention pas trop clair.
– Que ça fasse fille. Que j’y pende des portes-clés au rétro, que je puisse mettre des CD de filles, avec des petits coussins de filles.

Nous sommes arrivés au Garage. Bon voilà, maintes comparaisons entre deux modèles : une Kia (truc de Corée) ou une twingo. Mon coeur a fait boum pour la twingo. La noire. Hum. J’écoutais mon supérieur poser un tas de questions sans n’y comprendre quoique ce soit, m’en fous la twingo me faisait de l’oeil. Première question au vendeur concernant les deux voitures… réponse « C’est… différent »… Ah, c’est pas vrai qu’c’est pas la même !

Et côté confort ? … C’est… différent.
Ah, et Monsieur le-vendeur-de-mes-deux-tu voudrais-pas-parler-un peu, côté accessoires, musique, clime, tout ça ? … C’est… différent.

On les a donc essayées, vous comprenez bien. La twingo, mais la grise parce que plus-bien-mieux, un régal. J’serais partie n’importe où, en Pologne, chez Michalak. Trop bon. On est juste retourné chez Renault, essayer l’autre.
Et ba vraiment l’autre, j’ai pas aimé. On se serait cru dans un pot de Yaourth (Je vous vois venir vous, vous pensez que je vais citer mon activa préféré ? Ben non). Ca faisait pot de yaourth et point, parce que vu le yaourth que c’était, mon activia préféré est bien loin devant, je vous le dis moi.

La suite, et bien, le vendeur demande à la « demoiselle » avec sa bouche de bébé rose, ce que j’en ai pensé, comment j’ai vécu ma conduite entre les deux. J’ai répondu que c’était différent. Pour être sûre qu’il comprenne bien.

J’ai croisé les doigts, regarder la twingo… grise, c’est pas un souci. Elle fait fille quand même, elle est mignonne comme tout, huuummm.
Deux minutes après on était en face du vendeur et son lait plein les narines, à négocier deux trois trucs (mais quoi ?), à signer deux trois trucs (d’accord). Une petite dizaine de jours et elle sera entre mes mains. J’ai hâte twingo. Mais dites, c’est normal quand même ce sentiment que j’ai de trahir mon petit Berlingo ? A peine est-il parti que je le trompe pour une merveille, dans laquelle je pourrai mettre des petits CD.

Les choses changent, la vie file. Ah, et petit comble du comble, à en lire le nom du vendeur sur sa carte, ça sonnait pas mal Polonais quand même. Si c’est pas marrant tout ça… ralalala, allez, roulez jeunesse !

Activia Müesli ou le bonheur est dans le champs

Bon, voilà, aujourd’hui on va parler des Activia Müesli.
Huuumm Divin.
Petite photo juste pour vous. Voilà, je suis fan, prête à courir partout pour en trouver et avoir ma dose, parce qu’il n’est pas dans tous les magasins. Trop dommage. Mais un jour, il sera enfin reconnu. Vous avez vu combien de temps les saveurs Mangue ont mis à s’imposer ? Alors bon.

J’ai fait goûté ce yaourth à quelques personnes quand même et voilà ce qu’ils ont pensé (et dit) et ce qu’ils ont ressenti (et que j’ai deviné)

« Ah, c’est… finis-le s’te-plait, on dirait du vieux blé. » (Ce à quoi j’ai répondu : avec plaisir)

« Beurk, mais on dirait le truc pour Cochon D’inde » (Ce à quoi j’ai répondu : Ah non stop, provoque-pas, il est mort mon cochon d’inde)

« On dirait de la pâte pas cuite, c’est ça ton truc dément ? » (Ce à quoi j’ai répondu : oui)

« Ca me fait le goût des champs dans la bouche » (Ce à quoi j’ai répondu : moi, ce sont les mandarines qui me font le goût de Noël)

« Ya des OGM là-dedans ? » (Ce à quoi j’ai répondu : T’es un bel OGM toi)

« Heureusement que ce n’est vendu que par quatre » (Ce à quoi j’ai répondu : ça m’empêche pas d’en prendre plusieurs lots)

« C’est parce que Michalak il aime ? » (Ce à quoi j’ai répondu : quand je me l’étale partout, oh que oui)

« On est quel jour ? C’est périmé ? » (Ce à quoi j’ai répondu que périmé ou pas, c’trop bon)

« Aaaah, j’ai compris, c’est Polonais ! » (Ce à quoi j’ai répondu que La Pologne était loin dans les rangs de production de Blé)

Cher lecteur, goûte cet Activia Muësli. Je te jure, ce n’est pas Polonais, ça ne fait pas le goût des champs dans la bouche, tu peux en acheter que quatre, partager avec tes amis autour d’une table, c’est tendance, c’est divinement bien. Et si tu as un cochon d’inde, cher lecteur, fais-lui goûter, tu verras qu’il n’aime pas et que ce n’est pas pour lui (J’le sais, c’est bien pour ça qu’il est mort le mien).

Pensez à moi dès la première cuillère. Et regardez comme il est beau mon chéri :