Le blog d'Ovary

Si elle n'existait pas vous l'auriez inventée

Mercredi soir (parce que je n’ai pas de titre)

Bon, aujourd’hui, ne parlons pas de moi. (Si si, je sais faire, et non non, je ne vais pas parler du Michalak).
Arrive pas.

Vous savez, dans la vie, j’ai peur. De plein de trucs :

Ba que Michalak soit gay déjà (vous suivez, non !)

– Des garçons mous.

Je remarque que si vous ne suivez pas les articles, on n’va pas y arriver, mais vraiment pas y arriver hein.

– Peur que mon sac (ma valise de cours) reste coincé dans les…

[euh, comment ça s’appelle ? Ce machin où ma carte imagin’R (étiquettée Grany et Pink Lady) bipe dans le métro et là, hop, c’est royal, des portes s’ouvrent.]

… »portillons » du métro. (C’est déjà arrivé)

– J’ai peur de mal boucher ma bouteille d’eau dans mon sac et que mes cours s’inondent (déjà arrivé).

– J’ai peur de me perdre dans Paris et de tourner autour de la fac pendant une heure sans la reconnaitre (déjà arrivé).

– J’ai peur, quand je monte dans le métro, que la porte se referme. Et que mon bras reste Gare de Lyon. (Déjà arrivé)

– De partir à l’étranger (ça compte un peu la Belgique ?)

– Que Michel Sardou y meurt. (Jamais arrivé ça)

– De finir dernière des courses à pieds (Presque arrivé, dur à vivre, passe).

– J’ai peur que ma voiture soit maltraitée par la suite. Elle part Samedi avec un polonais. Vous imaginez vous, si elle part en Pologne ? Ma petite voiture esprit kampania-le-chien-est-samochodem ?

– Et j’ai très peur, dès lors, que Michalak tombe sur ce blog. Pas grave, je parlerais Polonais pour l’impressionner… Proszę-Proszę-Proszę (s’il te plait, s’il te plait, s’il te plait)… ne-me-dis-pas-que-tu-es-miękki… (miękki = mou, pourquoi vous avez pensé Gay ?)

Pourquoi je ne peux pas m’empêcher de

– Dire
« Hop » chaque fois que je tends quelque chose à quelqu’un. Tiens
« Hop » Caissière, voilà cinq euros… Tiens « Hop » coco je te
prête le cours de Socio…


Regarder les fesses des filles. (Même si on le fait toutes)

– Coller
mes étiquettes de pommes sur ma carte imagin’R.

– Gratter
le bouton qu’il ne fallait pas gratter


Demander à tout le monde si c’est vrai que Michalak est gay.
Me rappeler comme
– Chanter
(faux)

J’en ai
un tas d’autres de sales manières, ridicules et persistantes.

Promis,
on partagera.


Ah, juste
une petite question (au passage et étant donné que vous êtes prévenus…), il est
gay Michalak ?

Ici et maintenant

Oh ba voilà, le matin c’est le meilleur moment pour avouer tout ce qu’on aimerait bien faire, ici (ou un peu plus loin) et maintenant (et pas demain).
Ce matin, j’ai donc envie :
– De conduire vite, de nuit (pour chanter vous l’aurez compris) sur « On ira, on partira, toi et moi… Où je sais pas… » Hum… (ridicule ?)
– De courir 10km… (Ahaha vous m’avez cru ?)
– De finir 1ère (là, c’est vrai que je suis plutôt d’accord, ça changerait)
– De manger un activia Muesli, c’est dix fois meilleur que tous les autres yaouths.
– De dormir (quand même un peu)
– Que mon café se réchauffe, parce que là, je tape, je tape et lui…
– Que mon Ipod soit rechargé car j’ai oublié de le mettre encore une fois, et je vais devoir partir sans…
– D’avoir un petit chat.
– D’avoir un poisson rouge.
– D’avoir un 19 à mon interro de tout à l’heure.
– De me marier (bon d’accord, pas maintenant, et pas demain).
– De faire pipi, donc je vous laisse.

Allez, bonne journée !

Remarquez, dernier point, que « Ici et maintenant », moi ça m’évoque à mort la marque de fringues de la Halle aux vêtements. Bref…

Une expérience unique

Je me
suis préparée durement (des jours et des jours) à être dernière de
cette course de 10km. Course à pieds.

Si bien
forcément, qu’au démarrage, étant déjà larguée (précisons), j’étais sûre d’être
l’unique dernière.

J’avais
l’exclusivité des applaudissements et des encouragements. Plein de papis au
bord de la route qui attendaient en réalité les premiers. Les premiers qui courent deux fois plus vite
que moi sachant que le parcours, c’est deux fois 5km. Quand la voiture d’escorte
a commencé à klaxonner, qu’on m’a dit de me décaler à droite, j’ai bien compris
que j’allais me faire doubler par quelques types du Kenya. Pas grave finalement
d’arriver dernière, je serais sur les photos des premiers. Ben oui, quand ils
franchissent la ligne d’arrivée, moi il me reste encore 5km.

Mais
attention, c’est au 6ème km que j’ai doublé un mec. Trop fière. J’ai
même accéléré après pour qu’il me contemple. Mais au grand malheur, j’ai
entendu plusieurs personnes dire « Non, non, faut pas ». En fait le
Monsieur arrêtait tout, franchissait les barrières et voulait tout simplement
rentrer chez lui. Bon relativise Ovary, le seul que t’as doublé abandonne mais
regarde, devant elles ne vont pas bien vite ces dames. Petite accélération, je
rattrape alors les dames en question, je les double. Puis elles me redoublent.
Ce sont des choses qui arrivent. Je commençais à vouloir mourir très vite. Plus
personne derrière, vraiment. Et je n’osais pas me retourner, ça fait quand même
la fille désespérée à la recherche de l’ultime consolation. Je me suis alors
dit qu’à l’arrivée je lèverai les bras, genre la fille en pleine autodérision,
qui sait rire d’elle-même, qui rigole de sa propre expérience. Je vous jure que
j’essayais.

Dernière,
quand même, vraiment chapeau. L’important c’est de participer. Relativise ma
fille, relativise, puis accélère ! Et souffle, souffle !

Je double
une fille (parce qu’elle s’arrête boire) et je reprends de l’élan. Avant
dernière, ça peut le faire. Bon, en gros j’arrondirai toujours à dernière mais
bon… Je pouvais même finir avant-avant-dernière, suffisait d’essayer de doubler
celle qui marchait devant. Dur.

Et puis à
la fin j’ai accéléré comme j’ai pu, et j’en ai doublé une. Trop fière.

J’arrive,
hop, on défait ma puce. Hop, on m’offre une rose. Je mange un petit bout d’orange.
Le compteur indique 1h04 ; pas trop mal. Je rejoins un copain qui me dit
qu’il vient d’arriver aussi (plus ou moins hein). Je rigole de mon score avant qu’il ne le fasse. Et là il me montre des gens qui arrivent. Encore quelques
uns. Et encore quelques uns. Bizarre.

Je vais
chercher mon super cadeau (une serviette de bain, oh trop gentil). Je récupère
mon pull et direction la voiture pour rentrer. Et là je la vois la véritable
dernière. Elle essayait de rire d’elle-même, les lunettes de travers, à bout de
souffle. Deux voitures qui la suivent, l’encouragent. Je suis perplexe. Un mec
dans le micro indique que la dernière arrive.

Alors je
regarde mon pote et je lui dis « C’est marrant, jusqu’au bout j’ai été
persuadée que c’était moi la dernière ». Quelques inconnus qui m’entendent
rigolent. C’est que je suis drôle. J’aurais dû m’en douter quand même qu’une
voiture m’aurait tenue compagnie en cas de grosse fatigue et de
je-me-traine-à-mort-ils-ont-pas-dégonflé-les-ballons-d’arrivée- ?

Bon, les
résultats ne devraient pas tarder à tomber, on en saura plus. Je serai quand même
dans la dernière vingtaine. M’en fous, j’ai fait ça pour Michalak… (Et tiens…)

Pourquoi les hommes sont-ils des bêtes ?

De sexe ? Euh, ça, je préfère qu’on y répondre plus tard.

Non, mon sujet c’est plutôt des bêtes au sens animal (donc oui, de sexe ça va avec mais ça ne sera pas le point de départ de mon analyse).
Voilà, hier soir, tandis que mes cheveux s’imprégnaient d’une bonne ambiance cigarettes dans un bar, j’ai pu observé des mâles devant un match de Rugby.
Déjà, comprenez-bien qu’un match de Rugby reflète bien la bête qu’est l’homme : il y en a un qui court (suivez-bien, ça va très vite), un homme méga bête lui rentre dedans, le met au sol. Tous les copains bêtes voient la parade et se jettent dans le tas. Les mâles s’empilent. Un mâle peut très bien écraser la tête d’un autre mâle (s’il est de la tribu adverse), le tout mâchoire crispée, regard fier, muscles gonflés.
Ils sont vraiment à l’état sauvage, on ne ferait pas ça nous les filles. A la limite on serait en guerre qu’on se tirerait les cheveux ou alors on piquerait le mec de la copine.
Dans la salle c’est toute une histoire similaire. Vous avez un paquet d’hommes qui boivent tous la même chose : une bière. Et ils hurlent tous la même chose (je suis sûre que vous avez remarqué, c’est partout pareil, une bête est une bête) :
« Elle y va, elle y va ! »
« Vas-y là, allez, mais cours ! »
« Putain, mais j’y serais ! Putain, mais là ! »

Et attention les mâles se comprennent entre eux. Si les mâles de la télé commencent à faire un tas, les mâles de la salle font un choeur de voix graves : les cris commencent à monter, les fesses se redressent un peu du siège, la main tape la table (ou la cuisse de la fille à côté), la bouche reste ouverte, le mâle est en attente. Et les argentins marquent, et les mâles soufflent, reposent leurs fesses sur le siège et se regardent entre eux.

J’ai bien tenté de faire la remarque à mes copains « Rolala vous êtes des bêtes ! »… Eux : « Ba quoi, t’aimes pas les bêtes ? »… Moi : »Ba non, pas les grosses ».
Forcément, ma réponse les a fait rire. C’est trop bête un homme.

Après mon analyse sur les hommes mous et durs, je viens donc de vous conter brièvement mes petites remarques sur les mâles forts et virils, et violents aussi. Mais on ne va quand même pas se plaindre nous les filles, c’est trop bon quand Costaud-Man nous plaque contre le mur.

Mais bref, pour vous les filles (et pour vous, garçons si sauvages), je vais commencer à étudier « la domination masculine ». Je viens d’ailleurs d’emprunter un livre. Nous allons donc en savoir plus, je vous le jure, mes chers lecteurs (Trois, quatre ?) !

On s’attache toujours aux choses.

Et là,
particulièrement à cette chose. Attendez, cette « chose« , ce n’est pas
n’importe quoi, ce n’est pas n’importe qui. C’est énorme oui !

Cette
chose fut dans ma vie un grand nombre d’années sans que je ne m’en serve. Sans
que je fasse copine-copine avec. Puis est venu le temps où cette chose fut
partie intégrante de ma personne. C’était un peu ma marque, un peu la façon
qu’on avait de me reconnaitre.

Cette
« chose », c’est ma voiture.

Pas facile.

A vivre.

 

Parce que
cette voiture n’était pas comme les autres.

Vraiment
pas facile.

A porter.
Un peu comme un sale nom, c’est dur à porter. D’ailleurs elle-même ne doit pas
assumer son nom. Berlingo.

Les
premiers temps en Berlingo furent quelque peu difficile. Bien que je puisse me
déplacer à volonté, c’était un peu dur. Pas facile.

La
couleur.

Blanc.

– Ah, t’es venue comment ?
– En… voiture, oui, en voiture.

– Ah, t’as une voiture ?

– Oui, enfin, non, enfin.
– C’est quoi ?


– Un B%$#1&gO.

– Un quoi ?


– Un B%$#1&gO.

Avec le
temps, on assume un peu plus. J’ai des copains qui développent d’importants
« syndrôme Berlingo », ils sont obsédés. A chaque fois qu’ils en
croisent un, ils se précipitent pour voir qui le conduit. Et en général, c’est
TonTon Gégé et Marcel qui rentrent à la ferme.

J’ai
toujours manqué de Glamour avec cette voiture. Mais attention, elle est
superbe. L’intérieur est grandiose. Vous avez une cassette de Carol Arnaud
coincé dans le lecteur (ne me demandez pas qui c’est). Pour tenter de sortir la
cassette, il vous faut un stylo ou toutes sortes d’objets pointus susceptibles
d’actionner un petit poussoir par un trou minuscule. Le levier à vitesses peut
faire des bruits très gênants, il suffit d’une manipulation (dont j’ai le
secret). Vous pouvez partir avec toute votre maison, le coffre, c’est un
balcon. Sans parler des appuis-têtes arrière (qui n’existent pas).

Voilà,
vous avez bien compris que cette voiture est grandiose (oui, je cherche à la
vendre). Et ne riez pas, vous vous êtes vus avec vos caisses ? La mienne c’est
du traditionnel, c’est primitif.
C’est tout simplement esprit campagne-boue-t’as-fait-monté-le-chien-?

 

J’fais un prix à ceux qui ont un tonton Gégé.

 

Aujourd’hui, j’ai fait des listes.

Ici et là, concernant ci et ça.

Je voulais d’abord m’adresser à un mec que je ne connais pas mais qui est loin de ma copine et donc mérite quelques remarques :

Voilà Truc-Muche, sache que… si tu étais ici :
– Tu ne serais pas là-bas, et ça mon gars, c’est déjà énorme.
– Elle n’aurait pas pleuré devant le Rugby
– Tu lui lirais son livre pour la dépanner sur les Concepts Fondamentaux de La Philosophie Antique.
– Elle ne serait pas obligée de se mettre aux Radis avant chacun de tes retours.
– Elle ne mangerait d’ailleurs jamais de Radis.
– Elle ne raquerait pas autant de sous pour aller là-bas (dans ses rêves, la nuit).
– Tu ne l’attendrais plus de longues heures interminables sur le quai de la Gare avec des fleurs (dans ses rêves, tout court).
– Elle s’endormirait enfin le soir.

Compris ?

Ma deuxième liste concerne des choses qu’il faut que je dise, car c’est lourd à porter :

1. C’est moi qui ai cassé le miroir dans la salle de bain minuscule de chez mes grands-parents. (La salle de bain qui fait la taille de mes toilettes et qui contient les toilettes). Tout le monde fût interrogé suspicieusement, les réponses furent vaguement :
    – Ah, non, ah bon, il est cassé ?
    – Ah, oh mince alors… il a dû tomber tout seul…

    – Et toi Ovary ?
    – Non, ben non, ce n’est pas moi… Je n’étais pas là, j’étais en haut, et puis… bien, je ne sais pas. Je…

    Ils ont gobé. J’accusais dès lors 7 ans de malheur.

2. Et bien, en fait, depuis…   Ah, ça, je ne peux pas le dire.
3. C’est moi qui étais dans son lit ce soir là.
4. C’est moi qui étais dans sa voiture ce soir là.
5. Là, je ne peux pas le dire.
6. J’adore chanter toute seule dans ma voiture quand il fait nuit, parce qu’on ne me voit pas (ou presque), et parce qu’on ne m’entend pas (ou presque).

7. Quand j’ai voulu écrire à une amie « Je vais le quitter » et que je l’ai envoyé au mec concerné (parce que je suis trop bête)… (ou incapable de mentir), et bien… et bien il faut que j’avoue, enfin que je lui avoue, que je parlais bel et bien de lui même si j’ai réussi à le persuader que par des problèmes de réseaux, de portables, de transmissions… et blabla. Tout ce qui colle à une fille quoi !

Ma troisième petite liste sera très petite : Les choses qui m’ont laissée un peu perplexe aujourd’hui.

– Mon prof ce matin, qui, comme il l’adore, compare son temps au nôtre. L’économie d’avant et l’économie maintenant. « Vous comprenez… à l’époque pour voyager et changer de monnaie, ce n’était pas facile. Je vous dis ça, parce qu’à l’époque où je vivais, et bien… » Et au bout de trente secondes (bien complètes) il réagit « Enfin, euh… euh, oui, je vis toujours… » … Oui, c’est sûr, mais avec un peu de fatigue à la longue, non ?

– Quand je vois une fille monter les escaliers du métro à pieds quand ils sont très très longs (les escaliers pas les pieds, enfin ! Sinon je le ferais !) et bien je me dis que ça fait bien trop la fille qu’a lu des magasines : « C’est bon pour les fesses, c’est ça de pris ! ». La fille qui monte à pieds le fait vraiment pour le faire en fait. Elle plonge son nez dans un journal, du genre « Ah ? Ah j’ai pris les escaliers ? Ah ? ». Pfff, tu lisais ton magasine.

– Des Des-Railleurs qui n’ont jamais aussi bien portés leur nom… ils se reconnaitront.

Comment se manger un chariot (quand on est rousse)

On sort du train tous heureux. Faut dire qu’on a l’habitude.

Je veux bien croire qu’en ce moment la SNCF nous remonte un peu.
Je veux bien croire que la SNCF nous a souvent remontés (un peu).
Et puis beaucoup.
Je veux bien croire que ça nous énerve d’arriver voies à chiffres parce qu’il faut marcher tout le long du quai. Et tout le long, c’est long.
Je veux bien croire que je suis captivante à regarder. Ou bien c’était lui le premier brun. Ou lui, le deuxième brun. Donc bref, je veux bien croire que nous, les bruns, sommes beaux.
Je veux bien croire aussi que le matin c’est pas forcément facile-facile.
Je veux bien croire qu’être rousse c’est pas forcément facile-facile.

Bon, et bien, il me semble être assez sympa quand même, car comme vous pouvez le constater, je veux bien croire et comprendre plein de choses. Mais prenez le tout, mélangez, et voyez. C’est pas facile-facile quand un matin, on est rousse (comme tous les matins d’ailleurs), qu’on marche sur un quai bien long avec de beaux bruns à ses côtés, et qu’en plus la SNCF ne cache pas que jeudi elle va nous embêter fortement. C’est même dur-dur.

Alors, le drame. La rousse parle, la rousse rigole et Bam. La rousse se prend le chariot à valises qui traine sur le quai. Bam. Aïe. Saleté de Chariotte. L’air très digne, la rousse continue son chemin. Bien sûr on rit à mort quoi, vous auriez vu. On l’a prévenu par la suite de tous les chariots présents sur sa route, qu’elle ne se fasse plus trop mal.

Voilà, le pire c’est qu’avec ma rousse, on n’aime pas trop les chariots de la SNCF, ils narguent pas mal, mais ça on vous expliquera un autre jour.

Sinon, et bien ma rousse si tu me lis, sache que je sais que tu n’aimes pas qu’on rigole de toi, mais avoue qu’elle était bonne, et que, rien que pour ça, je te kiffe grave ta maman encore plus.

Allez, à plus tard vous, et attention, un chariot peut en cacher un autre !

En quoi ma journée fût enrichissante.

On a eu une conversation très interessante avec mes copines aujourd’hui. L’une d’entre nous expliquait que finalement les garçons avaient chacun leur rythme. Je vous vois venir. Nous n’avons pas parlé d’un rythme quelconque au lit ou dans les mots doux. Ma copine a tout bonnement voulu expliquer qu’ils avaient chacun leur rythme. Dans la vie. Et point. Elle a donc développé en disant que certains se réveillaient trop tard et découvraient leur instinct partenel bien tardivement tandis que les filles étaient aux aguets depuis des lustres. On a cité l’exemple de Johnny, l’homme trop fier de sa dernière fille. Il dit qu’il découvre les joies d’être père (Ba, sympa pour les deux autres !).

Ensuite avec mes copines on a parlé de notre avenir (professionnel), à défaut de ne pouvoir parler de notre avenir de parents (les hommes dorment). On a conclu qu’étant donné nos projets, nous ne gagnerons pas des mille et des cents. La solution étant donc de trouver un bon mari bien rémunéré. Jusque là tout colle : le mec qui bosse des années pour avoir un bon salaire et qui forcément n’a pas le temps de penser aux mioches. Le tout était couronné par un cours « d’économie du travail » qui nous a appris plein de choses. Comme quoi Bac tout court ou Bac+3 ne donnaient pas de grosses différences de salaires à la longue. C’est là que notre choix est devenu plus compliqué. Il allait falloir taper dans le haute gamme mais vraiment haut.

Puis avec mes copines on a conclu (que de conclusions) qu’un de nos profs-élève (je dois en taire le nom, ça commence déjà à s’entendre partout), était un super bon parti.  Doctorat, ce qui garantit (à en écouter le prof d’économie du travail) un bon salaire. De plus il est forcément plus âgé, on n’est pas en doctorat à dix ans les filles… Donc… donc son instinct paternel peut bien se réveiller à 35 ans et prendre son temps, qu’est-ce qu’on s’en fiche on en aura que 26.

Voilà, c’est le bon plan : un vieux qui fait de bonnes études. A moins de gagner sa vie comme une grande et de faire des bébés toute seule. Nous, les femmes nous voilà encore réduites à dépendre des hommes. M’en fous, c’est trop bon.

La France Pleure (Hum, quel titre solennel)

 

J’arrête l’anglais comme dirait mon petit frère.

Bon les filles, l’heure est grave. Première fois que je regarde un
match de Rugby, et je commençais à aimer. Même Chabal, je lui trouvais
un truc et je me questionnais sans cesse “Mais on doit lui tirer les
cheveux, non ?”

J’étais, comme qui dirait, dedans, mais vraiment dedans. Je voulais
faire des tas avec eux. C’est brute, dis donc ! Hum, un gros tas
d’hommes ! A je ne sais combien de kilos à eux tous (attention,
question à 10 000 euros !)

Ce qui m’a attendrie tout de même c’est “Michalak a mal à la
pommette”. Ca lui a donné un côté fragile, déjà qu’il est beau, je ne
vous dis pas là, je craque. C’est donc mon préféré.

J’avais la bouche grande ouverte sur la fin, je serrais le vide mais
très très fort, hein les filles. Le stress montait. Les anglais
marquent 3 points (hey je comprends vite les règles). Plus que quelques
minutes, tandis que j’entretenais l’idée que, comme au foot, on nous
rajouterait du rab’ pour les temps morts (Michalak a eu mal à la
pommette on vous a dit). Sauf que les anglais ont marqué de nouveau,
c’était fichu, mon père a baissé la tête. Le reste de la famille et des
amis y ont cru. Mais les anglais ont marqué de nouveau. Toujours ce
blond, là. Pfff. Et puis je cherchais Chabal partout, comme qui cherche
le sauveur. A la recherche du plus fort. N’empêche que j’ai bien
regardé, certains abusent de ses cheveux.